jeudi 5 décembre 2013

4ème série OuViPo (Une Rolande) : description et tournage !

Nous tournions ce Samedi 30 Novembre la 4ème série d'exercices OuViPo, au Studio Albatros à Montreuil.

Nous avons convié, à différents horaires, trois réalisateurs (Julien Beaunay, Marion Buannic et Marc Lahore), et ils se sont vus imposer un décor, deux comédiens (Diane Montcharmont et Jean Fornerod), et un texte de Roland Topor, qu'ils ont découvert le jour-même et ont dû mettre en scène suivant plusieurs contraintes, dans une durée limitée de 3 heures.

Ils ont bénéficié de l'aide précieuse de Nicolas Yacazzi (cadre/image), Yann Gadaud (cadre/image), Romain Magloire (son) et
Judit Escoda (assistanat-réalisation/production) pour les accompagner dans la réalisation de cet exercice périlleux, Julien Savès s'occupant de chapeauter l'ensemble et David Marques d'en filmer les coulisses.



Description détaillée de l'exercice : 

4ème SERIE OuViPo / EXERCICE du 30 NOVEMBRE 2013 au 30 AVRIL 2014


PROPOSITION NARRATIVE FORMELLE

Pour cette quatrième série de vidéos OuViPo, nous avons choisi de partir d’un texte imposé, transmis aux réalisateurs participants à l’exercice, le jour même du tournage.

Chaque réalisateur dispose d’un temps défini (3h) pour découvrir ce texte et le mettre en scène à sa façon, en dirigeant deux comédiens qui auront eu connaissance du texte en amont.
De plus, ils bénéficieront chacun de l’aide d’un comparse attitré (appelé +1) qui pourra les seconder durant ses trois heures. Si l’un des réalisateurs souhaite toutefois ne pas avoir de +1, c’est possible.

Nous appellerons cet exercice : une Rolande.


LISTE DE CONTRAINTES

1.   L’œuvre produite doit faire une boucle entre la première et la dernière image du métrage.

2.   La durée de l’œuvre ne doit pas excéder les 5min.

3.   Les deux acteurs choisis pour l’interprétation doivent impérativement se retrouver dans le film.

4.  Le texte imposé peut subir une adaptation libre pour le film, mais doit quand même être respecté au niveau du sens qu’il véhicule.

5.   Interdiction de dépasser le chiffre des 30 plans tournés.

6.  L’idée de chaos, de rupture ou une référence quelconque à quelque chose de « cassé » doit figurer dans l’œuvre pour rappeler l’entité Broken. Cela doit également être pleinement justifié de manière narrative.